@Abenegihugu.com mise à jour. Source : RTNB / NYANDWI Dieudonné
Le ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information et de la communication, en collaboration avec l’Unicef et le FNUAP, a procédé vendredi 27 mars 2020, au lancement officiel du projet «Fonds pour la consolidation de la paix» phase II (PBFII).
Les cérémonies ont eu lieu à Gitega sous la houlette de la Ministre en charge de la jeunesse, Evelyne Butoyi, et en présence du représentant des agences des Nations Unies, Gary Conille et les administratifs des zones d’intervention de ce projet.
Dans son discours de circonstance, la Ministre en charge de la jeunesse a indiqué que le projet PBF II touchera 15 mille jeunes burundais qui seront sensibilisés et encadrés sur les compétences de la vie courante.
Selon Evelyne Butoyi, ce projet permettra de constituer plus de 500 groupements de solidarité des jeunes où ils pourront développer un esprit d’autosuffisance à travers l’apprentissage de l’entrepreneuriat.
La Ministre en charge de la jeunesse a expliqué qu’autour de ces groupements de solidarité, les jeunes apprendront à faire de petites contributions pour former des caisses de solidarité et développer une plus grande résilience face à la pauvreté. « Ainsi, les jeunes pourront réaliser leurs rêves. Ils seront capables de financer leurs projets, de se développer, de développer leurs communautés et partant tout le pays », a ajouté la Ministre.
Pour Evelyne Butoyi, c’est autour de ces groupements de solidarité qui seront créés que les jeunes apprendront à vivre ensemble et à être les ambassadeurs de la paix.
La Ministre en charge de la jeunesse a également précisé que le Projet PBF II prendra en compte le développement des centres-jeunes pour en faire effectivement des centres de formation et d’information. Et d’ajouter le projet a l’ambition de moderniser en premier lieu trois centres- jeunes pour en faire des centres d’apprentissage des compétences du 21ème siècle, c’est-à-dire les technologies de l’information et de la communication, les notions de l’entrepreneuriat, la gestion des entreprises et organisations.
La ministre de la jeunesse des postes et des technologies de l’information a rappelé que les hautes autorités du pays, à commencer par le Chef de l’Etat recommandent aux jeunes de ne pas prêter oreilles aux détracteurs, de créer des projets de développement et surtout de se regrouper en coopératives pour augmenter la production.
Occasion d’appeler les administratifs et les jeunes des zones d’intervention de ce projet d’en faire le leur car, a-t-elle expliqué, ce projet vient répondre aux aspirations des uns et des autres.
La Ministre n’a pas caché sa satisfaction de pouvoir lancer ce projet d’encadrement des jeunes à la veille des élections du mois de mai prochain. Pour elle, les jeunes sont aujourd’hui préoccupés par le développement de leurs communautés, de leurs communes et de leurs provinces et partant de tout le pays.
Evelyne Butoyi a fait remarquer que le lancement du projet PBF II intervient au moment où le monde entier fait face à la pandémie du Coronavirus. Elle a saisi cette occasion pour lancer un appel vibrant à tous les jeunes et à tous les burundais de continuer à observer les mesures d’hygiène prises par le Gouvernement via le ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA.
Et de rappeler que ces mesures sont notamment, le lavage régulier des mains, ne pas se serrer la main, ne pas s’embrasser, tousser ou éternuer dans le creux de la coude du bras et utiliser des mouchoirs à usage unique. Il leur a demandé par ailleurs d’éviter de colporter des rumeurs sur le COVID-19.
Le Représentant du Programme des Nation Unies pour le Développement, Gary Conille a indiqué que les agences du système des Nations Unies s’engagent à toujours accompagner le Gouvernement du Burundi dans la réalisation des projets allant dans le sens du bien-être de la population en général et des jeunes et adolescents en particulier.
Le projet PBF II va durer 18 mois et va toucher 8 provinces, à savoir Rumonge, Makamba, Ruyigi, Mwaro, Bujumbura, Kirundo, Ngozi et Gitega.