@Abenegihugu.com mise à jour. Source: Burundi-Forum.
Évariste Ndayishimiye avec son épouse Angelique Ndayubaha, dans un bureau de vote de la commune de Giheta, dans la province de Gitega, dans le centre du Burundi, le jour des élections, le 20 mai 2020. Quand Washington se dit prêt à travailler avec « le nouveau président élu », le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dit prendre acte des résultats de la présidentielle et encourage toutes les parties à continuer de promouvoir une atmosphère pacifique et harmonieuse entre les Burundais. Même la conférence des évêques catholiques du Burundi a félicité Évariste Ndayishimiye alors que l’Église s’était montrée pourtant très critique concernant le scrutin.
L’Église catholique avait des observateurs dans 20% seulement des bureaux de vote et s’en est plaint. La Conférence épiscopale espérait pouvoir faire une compilation citoyenne comme sa consœur congolaise. À l’issue des scrutins, elle avait relevé de nombreuses irrégularités.
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Certains prélats peinent donc à comprendre le message de félicitations des évêques. Pour un cadre du CNDD-FDD, c’est pour préserver sa relation future avec le nouveau chef de l’État. « C’est faute d’alternative », estime pour sa part un activiste burundais, le principal opposant Agathon Rwasa ayant accepté la décision de la Cour constitutionnelle, tout en contestant toujours les résultats.