Abenegihugu.com mise à jour, le 24/01/2025
J’ai eu un réel plaisir en découvrant le contenu des 186 pages du livre « Les affres de l’exil au service de ma nation » écrit par le Burundais Félicien Nsengiyumva Minani, un intellectuel aux nombreux talents.
Du haut de ses 55 ans actuellement, il nous fait découvrir ce qu’il appelle les affres de son exil, mais nous confie, avec grande conviction, que le hasard n’existe pas, que Dieu veille toujours sur ceux qui croient en sa protection.
L’écrivain Minani veut prouver, en fait, que chaque épreuve nous éprouve tout en nous grandissant.
En lisant son témoignage, l’on sent en effet que la résilience est avant tout une affaire de volontarisme personnel et que « la vie est un voyage ». Un voyage qui peut être long, plus long même, selon qu’on vient d’une région comme celle agréable mais turbulente de l’Afrique des Grands lacs.
En vérité donc, je trouve que le livre de mon ami Félicien Nsengiyuma Minani, musicien comme je l’ai été dans la fleur de mon jeune âge avant d’embrasser les turbulences de la politique et celles de l’activisme « droits de l’hommiste », mérite de figurer sur les rayons de votre bibliothèque.
Il trône aux côtés de mes publications, grâce auxquelles j’ai pu moi même garder mon « Ubuntu », une valeur que j’ai constamment relevé sous la plume de mon compatriote de Norvège.
Déo HAKIZIMANA